Dimanche 29 mai 2022 – 7e dimanche de Pâques – Jn 17, 20-26
« Que tous soient un ; qu’ils soient un en nous ; qu’ils deviennent parfaitement un, pour qu'ils aient en eux l'amour dont tu m'as aimé… » : cette prière de Jésus à ce moment de sa vie, si proche de sa Passion, est un ultime geste d’amour exprimé vers son Père, vers ses disciples, et vers nous tous qui entendons sa Parole.
L’histoire nous a appris combien le chemin de l’unité est encore difficile, comme le montre très concrètement cet épisode récent : dans une paroisse des Landes, lors de la cette célébration pascale, au moment de baptiser un petit enfant, le clerc a rejeté le parrain proposé par la famille car… il était orthodoxe !
Pourtant, l’amour fraternel enfoui au fond des cœurs, que par sa vie humaine Jésus rend premier, apporte « la paix du Christ » ; cet amour dont il est aimé, le Christ veut l’offrir à tous : par l’envoi en mission de ses disciples, des nations, il parviendra aux confins du monde.
Non seulement l’amour sera en eux tous mais, précise Jésus, leur lien passera par lui : « pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi ». Oui, Jésus reste en nous de diverses façons : par ses paroles, bien sûr ; par l’Esprit-Saint, lien vivant de Jésus et de son Père. Et c’est la qualité humaine de la vie des disciples, d’hier à aujourd’hui, qui en témoigne.
Le monde, si habitué aux conflits et aux divisions, ne pourrait-il pas manquer de s’interroger en voyant des croyants vraiment unis ? Alors rendons plus visibles les rencontres œcuméniques locales ou internationales, les partages inter-religieux, les rencontres fraternelles, la défense des droits !
Cette unité proviendra de la mise en actes de l’amour du Père, dont parle Jésus, comme du travail de l’ensemble la famille humaine, au-delà des appartenances.
Pour que chacun se trouve accueilli dans l’Église, maison commune, cette communion fraternelle n’est-elle pas indispensable ?
« En faisant ensemble cette route vers la pleine communion, nous avons maintenant le devoir d’offrir le témoignage commun de l’amour de Dieu envers tous, en travaillant ensemble au service de l’humanité ». (Déclaration du Pape François et du Patriarche Bartholomée, Jérusalem, 25/05/14.)
OUI, nous sommes frères et sœurs en humanité et nous vivons, quelles que soient nos vies, pour que tout être humain soit respecté et affermi en ce droit inaliénable qu’est la dignité de chacun. Ensemble soyons UN en veillant les uns sur les autres fraternellement et en agissant dans le monde !
« Ce que je vous demande, c’est de vous aimer les uns les autres. » (Jn 15,17)
Équipe de Pau – (C-E)