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L'Indifference
Comme un echo des échanges qui précèdent. L'indifférence comme violence, empêchement de vivre et de s'épanouir de l'autre. Est-ce bien le lieu? Le moment? Je souhaite que ce texte parle à l'un ou l'autre .
Indifférence
Je peux commettre cette violence douce,
Presque irréelle, du quotidien :
Me comporter comme si la personne rencontrée
N’existait pas.
Ne pas la regarder, ne pas manifester
Que sa présence a été perçue,
Ne pas lui tendre la main
Ne pas lui adresser un signe de tête
Ni un sourire, ni une parole.
C’est lui manifester
Qu’elle n’existe pas pour moi,
Que son existence m’est transparente.
Si ce signe se multiplie dans la journée,
Difficile pour cette personne de se sentir vivre.
Exclure ou inviter à prendre part au monde des vivants
Celui ou celle que je croise
C’est de mon pouvoir
C’est de ma responsabilité.
C’est un choix, une mission
Que Dieu confie à ses enfants.
Seigneur, je t’en prie
Donne-moi ce dont j’ai besoin
Pour remplir cette mission
De Confiance et d’Amour
Dans les rencontres
Dont tu diamantes mon chemin.
Chapeau pour cette belle…
Chapeau pour cette belle lecture ! Capillotractée ou non, elle plairait sûrement à André Wénin.
Je suis très intéressée par votre idée : connaître bien ou connaître mal quelqu'un (sexuellement ou pas), c'est le méconnaître et l'empêcher d'exister pleinement (et finalement le tuer... en tout cas c'est comme cela que je lis Marc 3, 4 !)
Pour le rendre cohérent avec le fameux arbre de connaissance bien et mal (et de vie), je dirais alors que les humains s'emparent du "connaître" et en manipulent à leur guise le "bien" et le "mal". Pendule que la Loi de Dieu tentera de remettre en place... Mais c'est aussi facile et tentant de manipuler la loi...