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Commentaires

Posté par Roselyne

ven 19/05/2023 - 16:11

Permalien

Chapeau pour cette belle lecture ! Capillotractée ou non, elle plairait sûrement à André Wénin.
Je suis très intéressée par votre idée : connaître bien ou connaître mal quelqu'un (sexuellement ou pas), c'est le méconnaître et l'empêcher d'exister pleinement (et finalement le tuer... en tout cas c'est comme cela que je lis Marc 3, 4 !)

Pour le rendre cohérent avec le fameux arbre de connaissance bien et mal (et de vie), je dirais alors que les humains s'emparent du "connaître" et en manipulent à leur guise le "bien" et le "mal". Pendule que la Loi de Dieu tentera de remettre en place... Mais c'est aussi facile et tentant de manipuler la loi...

Posté par Christine T (visiteur)

ven 19/05/2023 - 23:44

Permalien

Comme un echo des échanges qui précèdent. L'indifférence comme violence, empêchement de vivre et de s'épanouir de l'autre. Est-ce bien le lieu? Le moment? Je souhaite que ce texte parle à l'un ou l'autre .
Indifférence

Je peux commettre cette violence douce,

Presque irréelle, du quotidien :

Me comporter comme si la personne rencontrée

N’existait pas.

Ne pas la regarder, ne pas manifester

Que sa présence a été perçue,

Ne pas lui tendre la main

Ne pas lui adresser un signe de tête

Ni un sourire, ni une parole.

C’est lui manifester

Qu’elle n’existe pas pour moi,

Que son existence m’est transparente.

Si ce signe se multiplie dans la journée,

Difficile pour cette personne de se sentir vivre.

Exclure ou inviter à prendre part au monde des vivants

Celui ou celle que je croise

C’est de mon pouvoir

C’est de ma responsabilité.

C’est un choix, une mission

Que Dieu confie à ses enfants.

Seigneur, je t’en prie

Donne-moi ce dont j’ai besoin

Pour remplir cette mission

De Confiance et d’Amour

Dans les rencontres

Dont tu diamantes mon chemin.