Je suis entièrement d'accord avec ce que vous dites de la convoitise : vouloir maîtriser plus (et pas seulement des biens, mais aussi ce qu'a l'autre et l'autre lui-même, le pouvoir, le savoir, la santé, la vie, la mort et l'avenir...). Au lieu de rendre grâce de ce que nous recevons de tout cela, et de ce que nous acquerrons ; car il est bon aussi d'acquérir certaines maîtrises dans le respect de la nature, de nous-même et des autres.
Est-ce que vivre en harmonie avec Dieu, c'est ignorer le bien et le mal ? Je n'en suis pas sûre. C'est plutôt vouloir en décider soi-même, au lieu de les reconnaître comme reçus de Dieu, en agissant à son image : vouloir la vie, la bénir = la vouloir bonne pour tous, dans une douceur respectueuse de chaque être.
Faut-il dire alors que Dieu "crée" la tentation ? En tout cas, elle apparaît dans le droit fil d'une création d'êtres humains libres. Mais il y a là une réalité qui pour moi (et pour beaucoup de gens, je crois) reste opaque. D'où vient ce discours mensonger et séducteur qui pousse à considérer Dieu comme un concurrent et un adversaire dangereux ? Genèse 2 et 3 restent prudents : dehors ou dedans ? le serpent, la bête, le regard de la femme sur l'arbre, la jalousie de Caïn ?
Nul ne peut répondre à ces questions (d'où vient le mal?). En Jésus, Dieu vient le partager avec nous, le combattre, le vaincre pour nous... Mais le mal n'en finit pas de mourir....
Et nous avons toujours l'impression que Dieu crée la tentation, ou plutôt nous met à l'épreuve. A nouveau, une image assez pervertie de Dieu.
Paul s'en sort astucieusement (mais en bottant en touche) : "Il n'y a d'épreuve qu'humaine (venue de l'humain ? Dieu est fidèle, et ne vous laissera pas être éprouvés au-delà de ce que vous pouvez, mais il vous donnera avec l'épreuve aussi l'issue pour pouvoir la supporter" ( 1 Corinthiens 10, 13).
Dieu crée la tentation?
Je suis entièrement d'accord avec ce que vous dites de la convoitise : vouloir maîtriser plus (et pas seulement des biens, mais aussi ce qu'a l'autre et l'autre lui-même, le pouvoir, le savoir, la santé, la vie, la mort et l'avenir...). Au lieu de rendre grâce de ce que nous recevons de tout cela, et de ce que nous acquerrons ; car il est bon aussi d'acquérir certaines maîtrises dans le respect de la nature, de nous-même et des autres.
Est-ce que vivre en harmonie avec Dieu, c'est ignorer le bien et le mal ? Je n'en suis pas sûre. C'est plutôt vouloir en décider soi-même, au lieu de les reconnaître comme reçus de Dieu, en agissant à son image : vouloir la vie, la bénir = la vouloir bonne pour tous, dans une douceur respectueuse de chaque être.
Faut-il dire alors que Dieu "crée" la tentation ? En tout cas, elle apparaît dans le droit fil d'une création d'êtres humains libres. Mais il y a là une réalité qui pour moi (et pour beaucoup de gens, je crois) reste opaque. D'où vient ce discours mensonger et séducteur qui pousse à considérer Dieu comme un concurrent et un adversaire dangereux ? Genèse 2 et 3 restent prudents : dehors ou dedans ? le serpent, la bête, le regard de la femme sur l'arbre, la jalousie de Caïn ?
Nul ne peut répondre à ces questions (d'où vient le mal?). En Jésus, Dieu vient le partager avec nous, le combattre, le vaincre pour nous... Mais le mal n'en finit pas de mourir....
Et nous avons toujours l'impression que Dieu crée la tentation, ou plutôt nous met à l'épreuve. A nouveau, une image assez pervertie de Dieu.
Paul s'en sort astucieusement (mais en bottant en touche) : "Il n'y a d'épreuve qu'humaine (venue de l'humain ? Dieu est fidèle, et ne vous laissera pas être éprouvés au-delà de ce que vous pouvez, mais il vous donnera avec l'épreuve aussi l'issue pour pouvoir la supporter" ( 1 Corinthiens 10, 13).