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Relecture des conférences et débats de la journée
La journée des assises a soulevé plusieurs questions et points marquants pour la CCBF :
- Une particularité de la CCBF apparaît au long de cette journée, c’est l’hospitalité. Notamment la capacité à se laisser déranger par des expériences venues d’ailleurs ;
- La question de l’Évangile nous taraude tous, pratiquants et non pratiquants. Et se pose la question de l’existence des « tiers lieux », source d’innovation et de créativité ; et de rentrer dans le jeu de la territorialité, c’est à dire de notre participation à l’ecclésiologie territoriale. Attention à ne pas tomber dans l’entre soi ;
- La question de l’Église nous fait souffrir. Le pouvoir est tenu par les hommes en noir qui ne le lâcheront pas. On a perdu beaucoup de temps a parlé des évêques, des curés et autres clercs… Et si demain il n’y avait plus de sacrement de l’ordre ? Que ferions-nous ? Gabriel Ringlet nous a ouvert des portes sur ce que nous avons le droit de faire. Alors il est important de savoir ne plus demander l’autorisation de faire ;
- Nous aimons notre Église et arrêtons de nous plaindre. Peut-être le temps que nous vivons est-il le bon moment pour cela. Vatican II nous a donné la méthode nous permettant de ne pas être d’accord !
- La question des têtes blanches. La jeunesse n’est pas une qualité, acceptons que l’expérience puisse en être une.
Propositions émises :
- Suivre un chemin synodal (à l’image de l’Allemagne ou de la Suisse) : commission paritaire laïcs/évêques qui transmet directement des propositions à la conférence épiscopale ;
- Réécrire le credo : 1ère étape, partage des credo collectés ; et pas un mais de multiples credo (cf le travail de J. Neyrink https://baptises.fr/rubrique/ecrivons-ensemble-credos-notre-temps);
- Développer les célébrations dominicales de la parole : selon les diocèses, des acceptations ou refus (Le Mans) ;
- Célébrer « la vie » (suite à une maladie dont on a guéri, par exemple) ;
- Être attentifs aux besoins spirituels de nos contemporains ;
- La question (récurrente) de la transmission : interroger ses proches sur ce qu’on a transmis. Qu’est-ce qu’on nous a transmis ? Les fidèles ont mission à être des participants (pas des pratiquants). Une façon de déceler les clés de la transmission ;
- Encourager à dire non, en conscience ;
- Ne pas oublier les paroisses ;
- L’écologie, absente de nos débats, à prendre à bras le corps. Des réalisations en paroisse.
Conclusion de Paule Zellitch : « sortir du bocal. »

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